Atelier Anonymat/Tor
Ce premier atelier Anonymat/Tor a rassemblé pour sa mise en place une bonne dizaine de personnes de presque autant d’organisations : Globenet, bellinux, paris sans-fil, pRiNT !, bloublouk, FDN, grepgrrl !.
Les rutilantes machines de Bellinux avaient été rassemblées la veille et montées et branchées avant 10h00 le jour même de l’atelier, de sorte que l’installation synchronisée d’Ubuntu se terminait vers 10h30. Les présentateurs finissaient de préparer leur présentation en s5 pendant que
d’autres luttaient pour faire fonctionner l’accès au réseau Wifi de SFR auquel la cité des sciences et de l’industrie de la villette sous-traite. Peine perdue de toute façon, c’est bien du côté de la sous-traitance que ça plante, SFR est en rade depuis une semaine — c’est confirmé par un appel au fournisseur.
Alors, pendant que Pierre Rimbert parle de critique des médias sous la tente de radio libertaire et vante les qualités resplendissantes du Plan B, le
plan B pour nous c’est d’utiliser le réseau interne et filaire de la cité.
Pour cela et en un temps record, les machines sont déplacées à l’autre
bout du hall où se tient le salon, et le réseau branché à un fil.
Patatras, le réseau interne est nul et nous claque dans les pattes.
Il est bientôt 15h00, les 20-30 participant-e-s à l’atelier sont
patient-e-s et cool-e-s mais on décide de commencer l’atelier sans réseau.
De toute façon, ça commence par une présentation de l’intérêt/importance
d’un réseau anonymisant d’accès à Internet. Les présentateurs alternent,
chacun deux diapos sur quatre pour garder leur fraicheur et leur voix dans le brouhaha ambiant.
La partie "installez vous-même votre Tor" est volontairement raccourcie au profit d’une discussion-débat rassemblant une petite dizaine d’acharné-e-s à débusquer les failles et avantages du réseau d’anonymisation Tor.
L’après-midi se termine, et on récupère en buvant un coup dans le quartier, causant de choses et d’autres, d’internet, de logiciels, d’associations, etc.