Réunion d’info/travail
Était présentes une vingtaine de personnes. Même si un tour de table de présentation a eu lieu, ces présentations ont été trop rapide pour être retranscrites correctement.
Globenet, là, tout de suite, ça veut dire quoi ?
– Héberge 300 assos ayant leur propre domaine.
– Les demandes d’hébergement se font pour des associations loi 1901 uniquement sur présentation des statuts et accord du CA. Adhésion = hébergement + voix à l’AG.
– Service d’hébergement de serveurs dédiés : pas d’obligation d’être membre, les associations louent les serveurs (ex : Reporter Sans-Frontière ou le réseau Voltaire)
– No-Log : accès Internet par modem. Un parc de modem est loué chez Completel et c’est la connexion de Globenet est utilisé ensuite.
– Webmail de No-Log : devenu un service à part entière, vu que des gens ont ouvert des comptes sans utiliser forcément la connexion par modem.
– Pendant très longtemps aussi, Globenet a développé des sites webs. Cette activité s’est arrêté récemment, mais l’association n’avait pas vraiment les moyens nécessaires pour le faire correctement, ce qui entraînaient beaucoup de complications. Le service n’était donc ni satisfaisant pour les client-e-s ni pour Globenet.
– Guider les associations dans leur usage d’Internet : formations régulières (arrêtés il y a un an et demi par faute de locaux, surtout) et dépannage des membres de l’association.
– Action politique : Globenet s’est engagé sur la défense de la liberté d’expression et de la vie privée via la création de la Fédération Informatique et Liberté et de No-Log, l’organisation de manifestations et de veille juridique.
Comment et pourquoi les associations membres sont-elles venues à Globenet ?
Les associations hébergés par Globenet sont essentiellement militantes, venues par effet de réseau et intéressés par l’engagement que représente le fait d’être hébergé par Globenet.
Néanmoins, petit à petit, une relation de prestation de service s’est crée, où Globenet fournissait un service, et menait son combat politique de son côté, sans plus de réelle association.
Quels champs d’actions garder ?
Les pistes de Valentin :
– Se resserrer sur la notion de fournisseur d’accès (comprenant hébergement, mail) ; mais un FAI avec des idées : l’utilisation de logiciel libre, la liberté d’expression et de communication. Le travail technique se concentrerait sur l’administration de ces services.
– L’adéquation avec les associations s’est fait sur un autre plan que technique. Malheureusement dans des logiques de consommation de l’outil informatique. L’Autre.Net, Ouvaton et l’APINC accueillent plutôt des spécialistes, il y a donc un travail important sur les usages à faire.
Il n’y a plus seulement, aujourd’hui, un besoin d’hébergement pour des associations : c’est maintenant aussi valable pour les particuliers.
Dire au revoir à des hébergé-e-s ?
Si on décide de ne plus assurer certains services, il va falloir dire au revoir à certain-e-s hébergé-e-s.
Toutefois, concrètement, certain-e-s utilisateurices savent que les salarié-e-s s’en vont et cherchent des solutions alternatives. Même si elles l’ont conclu avec une méconnaissance du secteur : plus de salarié-e-s = ça marche plus.
Les autres sont dans l’expectative, et attendent l’AG pour prendre une vraie décision quant à leur départ éventuel de Globenet.
Quel public ?
Jean-Jacques a posé la question en demandant si les toutes petites entreprises ne pouvaient pas être aussi intéressées par ce que proposait Globenet, en précisant qu’en tant qu’indépendant, ils pouvaient aussi entendre les questions de liberté.
Erick a répondu que la question s’était posé au moment de l’ouverture de No-Log. Conclusion : la liberté sur Internet s’adresse à tout le monde. Il faut démarrer un service sur une base moyenne, et voir pour d’autres possibilités ensuite. Avec AlternC, on peut aussi offrir la possibilité d’être hébergeur virtuel, est-ce un service a offrir ?
Valentin : la mission de Globenet est aussi celle de fournir une information vis à vis du public sur les questions de vie privés et de liberté, comme par exemple d’expliquer que les prestataires peuvent aussi lire leur mails.
L’association Globenet
Pour No-Log, il n’y avait pas de moyen de contribuer à Globenet jusqu’à la dernière AG. Les particuliers peuvent maintenant adhérer en temps que particuliers, mais il n’y a pas eu de communication dessus.
La gestion de actuelle de Globenet est classique, avec une Assemblée Générale élisant/révoquant un Conseil d’Administration. Il devra y avoir des changements pour refléter la nouvelle organisation. Ça commence par l’entrées de nouvelles personnes au CA (il suffit d’être adhérent-e à l’association). On peut envisager aussi la constitution un peu formel d’un groupe de soutien, à côté du CA, constitué des autres bénévoles. Le quota actuelle du CA est de 2/3 d’associations, ce qui ne reflète plus trop les utilisateurices actuel-le-s des services de Globenet.
La prochaine AG sera ordinaire et extra-ordinaire, justement pour pouvoir réviser les statuts.
Du bénévolat..
Pour que Globenet continu, il va falloir pas mal de bénévoles. Si nouveaux projets il y a, et c’est important pour l’énergie collective, il va toutefois falloir des gens pour l’assurer. Néanmoins, l’investissement ne sera plus linéaire mais un peu plus en fonction des envies, ce qui devrait être tout de même moins lourd.
Pour ce qui reste du coût linéaire, le minimum vital pour la tenu de la structure : que les machines mutualisées ne plantent pas et et que les lignes téléphoniques de No-Log restent accessible. Valentin a réglé pas mal de problèmes déjà sur No-Log depuis une semaine. Par hors de portée d’une équipe de deux/trois personnes root.
Sur l’aspect du support technique, il faut réfléchir à des outils d’entraide entre utilisateurices de ce service. Le travers précédent, où illes appelaient systématiquement Globenet, bouffait du temps, et était moins intéressant d’un point de vue humain.
Architecture de Globenet un peu vieillote : AlternC horriblement patché parce qu’il fallait aller vite. Pour « No-Log Web », prototypage sur une machine avec la dernière version d’AlternC est en train d’être installé. Possibilité aussi de travailler sur les services d’entraides pour les intéressé-e-s. Des outils peuvent être mis en place rapidement pour les bénévoles qui souhaiteraient s’impliquer.
Une autre tâche réalisable bientôt et facilement serait que les modems de No-Log ne soient plus gérés par Completel, mais de les gérer directiement. Cela multiplierait les rentrées d’argent par trois. Il manquait juste l’énergie et le plaisir pour que ça se fasse avant, mais avec une nouvelle équipe ce serait bien, et ça permettrait de faire connaissance.
Erick précise que Globenet ne doit pas être un espace de jeu pour des administrateureuses systèmes aventureux,ses. Il y a la nécessité d’être ProjetPolitique avant d’être un projet informatique.
Il faut faire un recensement des compétences et des envies. Cela peut se faire via la liste benevoles(a)globenet.org. Les listes plus spécifiques à un thème (qui ont été créées au moment de la mobilisation financière) existent déjà, on pourra les réactiver en temps voulu.
Il y déjà la possibilité de faire des choses, et pour l’occasion de mettre en place concrètement les nouveaux modes d’organisation des différentes équipes. Ce qui permettra de voir aussi les ressentis des un-e-s par rapport aux autres.
Karl s’occupe de mettre en place une page regroupant toutes les informations pour celleux désirant s’investir.
No-Log ADSL ?
French Data Network (qui fait partie du GIE Gitoyen) avait comme projet de réaliser un FAI ADSL. Illes en avaient discuté avec des membres de l’équipes de Globenet et pas d’enthousiasme de la part de Valentin et de Benjamin. S’il y a une volonté de Globenet de participer à un tel projet, chouette, mais ce n’est peut-être pas la priorité de l’association aujourd’hui.
Valentin avait regardé les accès par wifi, satellites, notamment dans le cadre des projets de coordination Sud. Même si les accès RTC reste de moins en moins intéressant vis à vis de l’ADSL, ils correspondent toujours à un usage, notamment vis à vis de la vie privée. Les moyens techniques existent, mais il n’y avait pas d’énergie pour le faire récemment.
Retendre vers un fonctionnement avec des salarié-e-s ?
Une association peut perdre de son sens avec un fonctionnement avec beaucoup de salarié-e-s. Peut-être que dans un an, la volonté/possibilité de reprendre des salarié-e-s existera, mais ça dépendra aussi de ce qui va se passer là.
À noter que, lors de la mobilisation financière, c’est plutôt des particuliers que les associations membres de Globenet qui se sont mobilisé-e-s. Alors peut-être, plus de gens seront intéressé-e-s par participer dans l’association s’il n’y a pas une équipe fermée décidant tout de la technique et de l’orientation politique.
Automatisation des tâches administratives ?
Ne plus avoir de salarié-e-s diminue déjà beaucoup la quantité de tâches administratives. Celles qui restent sont-elles automatisable.
Il faut d’abord épurer la situation actuelle de Globenet, notamment les dettes qui vont traîner pendant les six semaines à venir. Le passif est de 60 000 euros avec 50% de prêt bancaire. Néanmoins, il faut prendre en compte les 51 000 euros dus par les associations !
Les rendez-vous avec les flics ne sont pas vraiment automatisables, non plus...
Valentin doit prendre rendez-vous avec un banquier pour mettre en place des virements automatiques. Mais il restera sûrement des chèques après ça.
Date de l’AG : vendredi 4 novembre
La prochaine assemblée générale a été fixé au vendredi 4 novembre à 14h.
C’est la possibilité pour les salarié-e-s des associations de venir sur le temps de travail. Néanmoins, ça ferme la possibilité pour des bénévoles qui travaillent.
Si le but c’est de faire avancer l’association, il faut prioriser les disponibilités des membres actuels : donc les associations.
Avec l’expérience de la fréquentation des associations aux précédentes AG, ce serait dommage que celleux autour de la table ce soir (et qui redonnent de l’énergie) et qui ont vocation à être la nouvelle équipe ne puisse pas être là.
Erick va voir dans les jours qui viennent ce qui peut se faire pour un autre horaire.